
Choisir le régime fiscal en SCI est une décision structurante pour tout projet immobilier. Entre la SCI à l’IR et la SCI à l’IS, les conséquences fiscales, comptables et patrimoniales sont très différentes. Dès les premières étapes, ce choix influence la rentabilité, la gestion des revenus fonciers et la stratégie à long terme. Comprendre les impacts du régime fiscale en SCI : IS vs IR permet d’éviter des erreurs coûteuses et d’aligner la structure avec vos objectifs.
La Société Civile Immobilière permet de détenir et gérer un bien immobilier à plusieurs. Elle facilite la transmission, la gestion familiale et la répartition des revenus. Par défaut, la SCI relève de l’impôt sur le revenu, mais elle peut opter pour l’impôt sur les sociétés. Cette option est en principe irrévocable, d’où l’importance d’une analyse préalable.
En SCI à l’IR, la société n’est pas imposée, ceux-sont ses associés qui paient l'impôt sur leur résultat fiscal. Les associés déclarent leur quote-part de résultat dans la catégorie des revenus fonciers. Les loyers perçus s’ajoutent aux autres revenus du foyer fiscal.
La gestion est plus simple, avec une comptabilité allégée. Les déficits fonciers de l'exercice peuvent, sous conditions, être imputés sur le revenu global (avant 2025). Ce régime est souvent choisi pour un objectif patrimonial, notamment la détention longue et la transmission.
L’imposition peut devenir lourde si les loyers sont élevés, car ils sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. De plus, il n’est pas possible d’amortir le bien (voir régime à l'IS), ce qui limite l’optimisation.
En SCI à l’IS, la société paie l’impôt sur ses bénéfices. Les associés sont imposés uniquement en cas de distribution de dividendes. Ce régime rapproche la SCI d’une logique d’entreprise.
La SCI à l’IS permet d’amortir le bien immobilier (une quotte part de la valeur du bien immobilier est considéré comme une charge et vient diminuer le résultat imposable de chaque exercice), ce qui réduit fortement le résultat imposable. Les taux d’IS sont souvent plus faibles que l’IR à tranche élevée. Ce régime est apprécié pour les stratégies de capitalisation et de réinvestissement.
La comptabilité est plus lourde et la fiscalité à la revente peut être moins favorable. La plus-value est calculée sur la valeur nette comptable (Plus value imposable à l'IS = Prix de vente - (Prix d'achat + frais d'acquisition - Amortissements) ), ce qui peut augmenter l’imposition finale.
Pour une détention longue, avec peu de revenus immédiats et une logique de transmission, la SCI à l’IR reste souvent pertinente. Elle est alignée avec la fiscalité des particuliers et bénéficie d’abattements dans le temps.
Pour des investisseurs cherchant à optimiser la fiscalité, réinvestir les excédents et développer un parc immobilier, la SCI à l’IS offre plus de leviers. L’amortissement est un atout majeur.
Le choix dépend aussi de votre taux marginal d’imposition, de votre patrimoine global et de vos autres activités. Les règles sont précisées par l’administration fiscale sur des sites d’autorité comme impots.gouv.fr, service-public.fr et la doctrine officielle disponible sur bofip.impots.gouv.fr.
Le régime fiscale en SCI : IS vs IR ne se choisit pas seul. Une analyse chiffrée, sur plusieurs années, est indispensable. Le cabinet Exalt Conseil, expert-comptable à La Rochelle, accompagne les dirigeants et investisseurs dans leurs décisions immobilières. Sous l’impulsion de Stanislas Delanoue, expert-comptable diplômé, le cabinet adopte une approche humaine, rigoureuse et orientée conseil. Cet accompagnement permet d’intégrer la SCI dans une stratégie globale : fiscalité, rémunération, retraite et transmission.
Pour aller plus loin, des ressources complémentaires sont disponibles sur les pages dédiées à l’accompagnement immobilier et au conseil du dirigeant.
Opter pour l’IS sans anticiper la revente est une erreur courante. À l’inverse, rester à l’IR avec une forte imposition peut freiner la rentabilité. L’absence de simulation et de vision long terme est souvent la cause de décisions inadaptées.
La SCI à l’IR est fiscalement transparente, tandis que la SCI à l’IS paie l’impôt elle-même et permet l’amortissement du bien.
Le passage de l’IR à l’IS est possible, mais souvent irréversible. Il entraîne des conséquences fiscales importantes à étudier en amont.
Non. Elle est surtout adaptée aux projets de rendement et de capitalisation. Pour un projet patrimonial, l’IR peut être plus cohérent.
Les associés sont imposés uniquement sur les dividendes perçus, après imposition au niveau de la société.
La SCI à l’IR est souvent privilégiée pour sa simplicité et ses avantages en matière de transmission.
D'autres options que la SCI peuvent être envisagés dans le cadre de structures familiale et de recherche d'optimisation.
Un expert-comptable sécurise le choix du régime, réalise des simulations et intègre la SCI dans une stratégie patrimoniale globale. Les offres sont détaillées sur https://www.exaltconseil.com/offres.
Le choix entre SCI à l’IS ou à l’IR doit s’inscrire dans une vision globale de votre patrimoine et de vos objectifs. Le cabinet Exalt Conseil construit des plans d’action personnalisés pour sécuriser et optimiser vos projets immobiliers. Pour échanger sur votre situation et définir la meilleure stratégie, un premier contact peut être pris via https://www.exaltconseil.com/contact.