
Le choix entre le statut TNS ou assimilé salarié se pose souvent pour un dirigeant d’entreprise. Dès les premières lignes, il est essentiel de comprendre que ce choix engage à la fois le niveau des cotisations sociales et la couverture sociale future. Dans cet article, nous examinons, avec une approche experte et accessible, les différences, les effets pour une rémunération, et les critères que tout dirigeant indépendant ou assimilé doit connaître. Voici trois points clés :
Le statut de travailleur non salarié (TNS) désigne un dirigeant relevant de la Sécurité sociale des indépendants ou équivalent, qui n’est pas assimilé au régime général salarié. Bpifrance Création+1 Ce statut s’applique, par exemple, aux gérants majoritaires de SARL ou aux entrepreneurs individuels. Le coin des entrepreneurs+1
Le statut d’assimilé salarié signifie que le dirigeant est affilié au régime général des salariés pour la protection sociale. Il peut s’agir d’un président de SAS ou d’un gérant minoritaire de SARL. Shine+1
Le choix du statut dépend de la structure juridique de l’entreprise mais aussi de la participation du dirigeant au capital, de la forme sociale et de la rémunération envisagée. Le coin des entrepreneurs
Pour un dirigeant TNS, les cotisations sociales sont généralement moins élevées que pour un assimilé salarié, mais elles varient selon le revenu. Ainsi, un taux moyen d’environ 40-45 % de la rémunération nette est souvent indiqué. Shine+1
Pour un dirigeant assimilé salarié, les taux sont plus élevés. Une source recense des cotisations autour de 75-80 % de la rémunération nette. Shine
À titre d’exemple pour 2025 (fourchettes à titre indicatif) :
Protection santé : les assimilés salariés bénéficient d’une couverture proche des salariés classiques (maladie, maternité, invalidité, décès). Shine+1 Pour les TNS, la couverture existe mais certains risques (accident du travail, chômage) ne sont pas automatiquement couverts. AG2R La Mondiale+1
Retraite : le statut TNS implique généralement une retraite de base et complémentaire plus modeste à rémunération égale. Shine+1 Les assimilés salariés ont un avantage en termes de droits acquis et de niveau de pension potentiel.
Prévoir la prévoyance : pour les TNS, il est souvent recommandé de souscrire un contrat complémentaire (ex : contrat « Madelin ») pour compenser l’écart de protection. Shine+1
En résumé : ce n’est pas seulement le coût des cotisations qu’il faut comparer, mais aussi ce que ces cotisations ouvrent comme droits.
Le choix du statut influe aussi sur la stratégie de rémunération. Salaire + dividendes sont deux leviers à combiner. Pour un assimilé salarié : la rémunération apparaît comme un salaire, ce qui entraîne des cotisations élevées, mais donne une protection sociale renforcée. Pour un TNS : rémunération plus légère en cotisations mais protection moindre.
Les dividendes : selon le statut, le traitement fiscal et social diffère. Exemple : pour un TNS, au-delà de 10 % du capital social, les dividendes sont soumis à cotisations sociales. Sapians
Illustration : si le dirigeant souhaite un budget « net perçu » important, le statut TNS peut donner un meilleur net reçu pour un budget total donné. Mais cela ne tient pas compte de la couverture sociale ni de la retraite.
C’est pourquoi votre cabinet Exalt Conseil recommande de modéliser différents scénarios (revenu brut, net, dividendes, cotisations, protections) avant de choisir.
Voici les principaux critères à peser :
1. Le statut TNS est-il vraiment moins coûteux que celui d’assimilé salarié ?
Pas toujours. Pour des revenus élevés, le statut TNS offre un taux de cotisations plus faible et un meilleur revenu net disponible. En revanche, pour des revenus faibles ou moyens, l’écart se réduit, voire s’inverse selon les prestations attendues.
2. Quelle protection sociale est la meilleure entre TNS et assimilé salarié ?
L’assimilé salarié bénéficie d’une couverture proche de celle des salariés classiques (maladie, maternité, retraite). Le TNS a une protection correcte mais plus limitée, sans assurance chômage ni couverture automatique des accidents du travail.
3. Peut-on optimiser la rémunération avec des dividendes ?
Oui. Pour un assimilé salarié, les dividendes ne sont pas soumis à cotisations sociales. Pour un TNS, seule la part inférieure à 10 % du capital social échappe aux cotisations ; au-delà, elles s’y ajoutent. Une simulation permet d’arbitrer entre salaire et dividendes.
4. Le choix du statut influe-t-il sur la retraite ?
Oui. L’assimilé salarié cotise davantage et acquiert donc une retraite plus complète. Le TNS peut compenser par des contrats complémentaires (ex : loi Madelin) ou une épargne personnelle.
5. Peut-on changer de statut en cours de vie professionnelle ?
Oui, c’est possible en modifiant la forme juridique de la société ou la répartition du capital. Cette opération doit être évaluée par un expert-comptable pour éviter une hausse imprévue des charges ou un impact fiscal défavorable.
Vous exercez en tant que dirigeant et hésitez entre les statuts ? Prenez rendez-vous avec votre expert-comptable — ici l’équipe d’Exalt Conseil peut vous offrir une simulation personnalisée. Ensemble, nous analysons votre rémunération, vos objectifs patrimoniaux, et déterminons le statut optimal qui concilie coût social, revenu et couverture.
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